terça-feira, 22 de dezembro de 2009

O amanuense do clic

É clicar, é clicar. Agora é que ia ser o finalmente escrever...por cima de todos os demais, portugueses, franceses, ingleses internacionais. Dos escritores que gostava, "gostava", aclamava. Os outros, fora e fora. Todos dos grandes, e nem sabia que com pouco, um pequeno talento a tempo, muitos já tinham feito suas vidas, entretendo e accionando tipografias.

E nem sequer esse pequeno talento vivo me competia. Amanuense falhado, que agora dava clics e clics, para descobrir clicando o que era na verdade: um auto-adiado.

Era naquelas iras descabeladas

nos ares de desprezo por todos e mais alguns, no olho rijo, que se revelava o que realmente ia no coração...Não nas boas intenções ocasionais e nos risos, e sonhos e mais sonhos...Mas nunca desconfiei. Ou desconfiei, mas era tarde para conter a verdade reprimida. Uma hiper-hipocrisia perdida no oceano de si mesma...A esbracejar em debilidades e fraquezas, consolado por compreensão dos que compreendiam, mas nada conseguiram para me levar a admitir o evidente.

Esta é que é a verdade (mentira) final deste blog, e na maior inconsciência

Copiado...

Pensamento/Reflexão

O Sofrimento do Hipócrita Ter mentido é ter sofrido. 0 hipócrita é um paciente na dupla acepção da palavra; calcula um triunfo e sofre um suplício. A premeditação indefinida de uma ação ruim, acompanhada por doses de austeridade, a infâmia interior temperada de excelente reputação, enganar continuadamente, não ser jamais quem é, fazer ilusão, é uma fadiga. Compor a candura com todos os elementos negros que trabalham no cérebro, querer devorar os que o veneram, acariciar, reter-se, reprimir-se, estar sempre alerta, espiar constantemente, compor o rosto do crime latente, fazer da disformidade uma beleza, fabricar uma perfeição com a perversidade, fazer cócegas com o punhal, por açúcar no veneno, velar na franqueza do gesto e na música da voz, não ter o próprio olhar, nada mais difícil, nada mais doloroso. 0 odioso da hipocrisia começa obscuramente no hipócrita. Causa náuseas beber perpétuamente a impostura. A meiguice com que a astúcia disfarça a malvadez repugna ao malvado, continuamente obrigado a trazer essa mistura na boca, e há momentos de enjôo em que o hipócrita vomita quase o seu pensamento. Engolir essa saliva é coisa horrível. Ajuntai a isto o profundo orgulho. Existem horas estranhas em que o hipócrita se estima. Há um eu desmedido no impostor. 0 verme resvala como o dragão e como ele retesa-se e levanta-se. 0 traidor não é mais que um déspota tolhido que não pode fazer a sua vontade senão resignando-se ao segundo papel. É a mesquinhez capaz da enormidade. 0 hipócrita é um titã-anão.

Victor Hugo, in "Os Trabalhadores do Mar"

Data: 2007/09/07 09:00
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1. Hipocrisia

sexta-feira, 9 de outubro de 2009

A literatura em abismos (Paris) em dia de Nóbél à là page

Notre Dame, fotogramas de "Karaoke" de Dennis Potter

Le Gouffre

Pascal avait son gouffre, avec lui se mouvant.
— Hélas! tout est abîme, — action, désir, rêve,
Parole! Et sur mon poil qui tout droit se relève
Mainte fois de la Peur je sens passer le vent.

En haut, en bas, partout, la profondeur, la grève,
Le silence, l'espace affreux et captivant...
Sur le fond de mes nuits Dieu de son doigt savant
Dessine un cauchemar multiforme et sans trêve.

J'ai peur du sommeil comme on a peur d'un grand trou,
Tout plein de vague horreur, menant on ne sait où;
Je ne vois qu'infini par toutes les fenêtres,

Et mon esprit, toujours du vertige hanté,
Jalouse du néant l'insensibilité.
— Ah! ne jamais sortir des Nombres et des Êtres!

Charles Baudelaire


- Voilà !… Blaise Pascal !… vous vous souvenez de Blaise
Pascal ?…
- Oui !… oui !
- La révélation qu'il a eue sur le Pont de Neuilly?… ses chevaux
emballés ?… son carrosse versé ?… une roue emportée ?… qu'il a bien
failli boire la goutte ?
- Ah, oui !… ah, oui
- Vous vous souvenez ? »

Il était assis… il tenait plus… il se relevait… il se retripotait
l’entrejambe… je l’empêchais d'aller !… mais non !… mais non !
« Allez-y !
Ah, oui ! Blaise Pascal ! »
Il se souvenait
« Celui des Pensées ?
- Exactement ! exactement, Colonel ! celui [98] qui voyait plus
qu'un gouffre ! toujours un gouffre !… depuis ce jour-là !… du. coup, de
la frayeur !… le gouffre à sa droite !
- Oui, à sa droite ! »
Il répétait tous mes mots…
« Allez pisser, Colonel !
- Oh non ! oh non ! non !
- Bon ! comme vous voulez ! le gouffre à sa droite !

- A sa droite !
- Et puis en l’air, Colonel ! en l’air après ! Les espaces infinis
m'effraient ! de Pascal aussi, Colonel ! une sacrée pensée de Pascal !…
vous vous souvenez ?
- Oui ! oui ! oui !
– Ça y avait transformé la vie ce terrible accident du pont !… de
fond en comble ! libéré le génie ! son génie !
- Ah?
- Oui, Colonel !… moi ! regardez-moi, Colonel ! je suis un type
dans le genre de Pascal…
- Pas possible ?
- Si ! si !… je vous le dis !… nom de Dieu ! regardez-moi ! »
...

j'ai éprouvé moi
aussi !… exactement !… ou à peu près… le même effroi que Pascal !… le
sentiment du gouffre !… mais moi c’est pas au pont de Neuilly… non !
CÉLINE : Entretiens avec le Professeur Y
ça m'est arrivé au métro… devant les escaliers du métro… du Nord-
Sud !… vous entendez Colonel ?… du Nord-Sud !… la révélation de mon
génie, je la dois à la station « Pigalle » !…
- Comment ?… comment ?… »
...

« Donc, Colonel, vous m’écoutez ! je vous disais qu'en ce tempslà…
non ! je vous l’ai pas dit !… je vous le dis !… je menais une vie
agitée… j'avoue… assez agitée… je fonçais d'un bout à l'autre de Paris,
pour un oui… un non… à pied, en métro, en voiture… oui !… voilà
comme j'étais… pour une dame qui me voulait du bien… pour une
dame qui m'en voulait pas… et pour des raisons plus sérieuses… ah,
oui !… plus sérieuses !… je consultais ici et là… en particulier, je devais
me rendre à Issy presque chaque matin, pour une consultation
d'usine… et je demeurais à Montmartre !… vous vous rendez compte !…
chaque matin !… Pigalle-Issy ! l'autobus ?… une fois, deux fois… ça
va !… mais tous les jours ? ça fait réfléchir : tous les jours ! je vous
assure !… la meilleure façon ?… métro ? vélo ? autobus ?… je prenais le
métro ?… j'y allais en vélo ?… ou à griffe ?… oh, là que j'ai hésité !…
tergiversé… rerenoncé… le noir métro ? ce gouffre qui pue, sale et
pratique ?… le grand avaloir des fatigués ?… ou je restais [101] dehors ?
je bagottais ? be not to be ?… l’autobus ?… l’autobus ?… cet angoissé
monstre grelottant hoquetant… bégayeur à chaque carrefour ?… qui
perd des heures à être poli… à pas écraser la rombière… à attendre que
dessous son pare-choc se dépêtre le triporteur venu s'y foutre !… père
de famille de six enfants… ou je fonçais à pied ?… par les rues ? une ! !
deux ! !… Issy à pied ? sportif de sportif ? c'était le dilemme ! les
profondeurs ou la surface? ô choix d'Infinis ! la surface est pleine
d'intérêt… tous les trucs !… tout le Cinéma… tous les plaisirs du
Cinéma !… pensez !… pensez !… les minois des dames, les postères des
dames, et toute l'animation autour ! les messieurs qui piaffent !…
l’éclaboussernent des vanités !… la concentration des boutiques !… les
bariolages, les étalages !… milliards à gogo !… le Paradis en
« étiquettes » !… à tant l’objet ! à tant le kilo !… femmes ! parfums !
comestibles de luxe ! les convoitises !… « Mille et trente-six Nuits »
chaque vitrine !… mais, attention ! ensorcellures ! vous voilà film…
transformé film ! film vous-même ! et un film c’est que des [102]
anicroches ! de bout en bout !… qu’anicroches !… pertes de temps !
carambolages !… cafouillades !… mélimélo !… flics, vélos, croisements,
déviations, sens, contre-sens !… stagnation !… zut ! Boileau s'y amusait
encore… il serait écrasé de nos jours… foutre des rimes !… le Pascal,
dans une « deux chevaux », je voudrais le voir un peu du Printemps à la
rue Taitbout !… c’est pas un gouffre qu'il aurait peur !… vingt abîmes !
la Surface est plus fréquentable !… la vérité !… voilà !… alors ?… j'hésite
pas moi !… c’est mon génie ! le coup de mon génie ! pas trente-six
façons !… j'embarque tout mon monde dans le métro, pardon !… et je
fonce avec : j'emmène tout le monde !… de gré ou de force !… avec
moi !… le métro émotif, le mien ! sans tous les inconvénients, les
encombrements ! dans un rêve !… jamais le moindre arrêt nulle part !
non ! au but ! au but ! direct ! dans l’émotion !… par l’émotion ! rien
que le but : en pleine émotion… bout en bout !
- Comment ?… comment !
- Grâce à mes rails profilés ! mon style profilé !
- Oui !… oui !…
- Exprès Profilés !… spécial ! je les lui fausse ses rails au métro,
moi ! j'avoue !… ses rails rigides !… je leur en fous un coup !… il en faut
plus !… ses phrases bien filées… il en faut plus !… son style, nous
dirons !… je les lui fausse d'une certaine façon, que les voyageurs sont
dans le rêve… qu'ils s'aperçoivent pas… le charme, la magie, Colonel ! la
violence aussi !… j'avoue !… tous les voyageurs enfournés, bouclés,
double-tour !… tous dans ma rame émotive !… pas de chichis !… je
tolère pas de chichis ! pas question qu'ils échappent… non ! non !
– Vous voyez ça ! vous voyez ça !
- Et toute la Surface avec moi hein ? toute la Surface !
embarquée ! amalgamée dans mon métro ! tous les ingrédients de la
Surface ! toutes les distractions de la Surface ! de vive force ! je lui
laisse tien à la Surface !… je lui rafle tout !…
- Ah !… ah !
- Non, Colonel !… non, parfaitement ! tout dans mon métro
émotif !… les maisons, [104] les bonhommes, les briques, les
rombières, les petits pâtissiers, les vélos, les automobiles, les
midinettes, les flics avec ! entassés, « pilés émotifs » !… dans mon
métro émotif ! je laisse rien à la Surface !… tout dans mon transport
magique !…
- Ah?… ah ?…

- A la violence !… vous êtes le magicien ? oui ?… non ? alors que
votre charme opére !… certains lecteurs récalcitrent ? la trique,
CÉLINE : Entretiens avec le Professeur Y
— 47 —
Colonel ! qui préfèrent le cinéma ? la trique !… qui préfèrent le
chromo ? la trique !… vous êtes le maître des sortilèges… vous leur
prouvez les enfermant bouclant double-tour ! vous entendez être
obéi !… le langage parlé à travers l’écrit !… votre invention ! pas
d'histoires ! « Pigalle-Issy » sans obstacle !… pas de considérations
permises ! dans l’enchantement !… vous tolérez pas d'esprits forts ! de
dialecticiens par exemple ! plus un carrefour, plus un feu jaune, plus un
flic, plus une paire de fesses à la traîne ! vous me comprenez, Colonel ?
- Oui !… oui !
- Plus un camion qui vous harponne ! [105] l'artiste que vous
êtes ! votre métro s'arrête à rien !… vous vous êtes profilé un style !
– Un style ? un style ?
– Oui, Colonel !… le style: au plus sensible des nerfs !
- C'est de l'attentat !
- Oui, je l'avoue !
- Ah, par exemple ! vous emmenez tout?
- Oui, Colonel… tout !… les immeubles de sept étages !… les
féroces grondants autobus ! je laisse rien à la Surface ! je lui laisse rien !
ni colonnes Morris, ni les demoiselles harcelantes, ni mégotiers sous les
ponts ! Non ! j'emmène tout !
- Les ponts avec ?
- Les ponts avec !
- Rien vous empêche ?…
- Non, Colonel !… à l’émotion, Colonel !… rien qu'à l’émotion !…
l’haletante émotion !
- Oui, mais… oui, mais…
- Y a pas d'« oui mais » !… j'embarque tout !… j'enfourne tout
dans ma rame !… je vous répète ! toutes les émotions dans ma [106]
rame… avec moi !… mon métro émotif prend tout mes livres prennent
tout !
- Ah, par exemple ! par exemple ! Et les étrangers ? les écrivains
étrangers ?
- Ils existent pas ! ils sont encore à déchiffrer Madame Bovary, la
scène du fiacre… et Boule de Suif !… qu'ils démarquent horriblement
mal… ils iront jamais plus loin… leur sensibilité est pas faite… et sera
jamais faite, je crains… ils vont peut-être vite en avion… mais dans les
Arts ?… qu'est-ce qu'ils trimbalent !
- Pourtant on parle d'eux !… on les traduit !…
- C’est la formidable escroquerie !… qu'on supprime leurs agences
de presse, leur fantastique publicité, leur phénoménal culot, ils
existeront plus !…
- Mais leurs lecteurs ?
- Les lecteurs français sont snobs, gogos et serviles…
ils sont
bluffés !… et ils sont contents d'être bluffés ! ils trouvent des écrivains
d'ailleurs, qu'écrivent tous comme les Delly… les voilà heureux !… et
fiers ! l’auteur le plus lu. dans tous les pays du monde, le plus [107]
traduit, dans tout l’univers : c’est Delly ! Colonel ! Delly !
- Les langues étrangères tout de même ?
- Il n'y a qu'une scule langue, Colonel, en ce monde
paracafouilleux ! une seule langue valable ! respectable ! la langue
impériale de ce monde : la nôtre !… charabias, les autres, vous
m'entendez ?… dialectes bien trop tard venus !… mal sapés, mal léchés,
arlequinades ! rauques ou. miaulants à-peu-près pour rastaquouères !
zozoteries pour clowns ! voilà, Colonel !… je sais ce que je cause ! et
j'admets pas la discussion !
- Vous êtes un esprit borné !…
- Pas borné… impérialiste, Colonel ! Comment que j'ai conquis la
Surface ! vous avez vu ? que j'ai tout saisi ? vous avez vu ? vous avez
remarqué ? tout embarqué dans mon métro !… qu'est-ce que je lui
laisse à la Surface ? la plus pire drouille du cinéma !… avec les langues
étrangères donc ! les traductions !… retraductions de nos pires navets !
qu'ils les emploient pour leurs « parlants » !… en plus de la
psychologie ! le pataquès psychologique !… toute la chierie
philosophique, toute l’horreur photographique, toute la Morgue des
fesses figées, cuisses figées, nénés opérés, nez raccourcis, et les kilos de
cils !… oui des kilos ! lourds ! gras ! rouges ! verts »
Il m'écoute pas !

segunda-feira, 21 de setembro de 2009

Podre e Poder


É podre! Uma exclamação depreciativa que entrou recentemente no linguajar urbano português. Antes o podre só entrava em expressões faladas com o chavão "podre de rico". Este novo "É podre" surge num rol de novidades a par de "É um cromo", "É seca!", "É uma seca" e mais um conjunto lexical que mete às vezes expressões do inglês como "Man!", e mais...

"Podre" e "poder" têm a curiosa partuclaridade de serem anagramáticas, as mesmas letras distribuídas de maneira diferente. Em som temos "Pô" numa e "Pu", na outra, e "dre"/"der". Quase apetece fazer um exercício de trocadilho e inventar o "Pudre", ou o Pôder".

É célebre e já um lugar comum uma frase que surge pela primeira vez escrita por Lord Acton em inglês, "Power tends to corrupt, and absolute power corrupts absolutely" em carta de Abril de 1897. Em português e com podre, dava: "O poder tende a ser podre e o poder absoluto a ser absolutamente podre". A corrupção é o processo que conduz ao apodrecimento, ao estado de podre. A legitimação desta frase em português provém da expressão já referida e homologada "ser podre de rico".

Claro que se entende o "podre" aqui como uma aumentativo, podre em vez de "muito, muito". Mas muito mais lógico seria dizer "podre de pobre", e ninguém diz. Há até os "podres", que são os defeitos, os vícios, especialmente os imaterais, espirituais. A riqueza seria assim o factor de podre, quanto maior seja. Mas também se aceita bem escrever sobre "os podres do poder". Se essa de Queiroz num comentário à carta Lord Acton, um seu contemporâneo, usasse essa expressão ninguém levava a mal.

Que a riqueza absoluta dê em podre, parece provável. O Poder absoluto, ainda que possa inventar riquezas, ou adquire-las, também destrói muito, riquezas e não só. Qual é o balanço entre o que o poder cria e destrói, entre o saudável e o podre em termos de poder? Vale a pena assim desbravar os anagramas de podre e poder, nas letras, e jogar com as sílabas, para tentar erguer pela ponta um véu que só no português se usa e vai usando ao correr da fala.

sexta-feira, 18 de setembro de 2009

Aspergir nuvens com água salgada, para ficarem branquinhas







Diz o D. Francisco Manuel de Melo no seu Hospital das Letras que as nuvens "bebem as àguas salgadas do Oceano..."e adiante continua: "O sal há-de ficar no coração das nuvens e a água se há-de estilar à terra". Ora as núvens não retém sal, como julgava o D. Manuel (que era sábio na época) porque nem sequer o bebem quando incorporam e se fazem de vapor de água.

Mas os efeitos do aquecimento global, em particular nas áreas polares, parece ser de tal modo grave que está em estudo uma experiência engraçada: aspergir com água do oceano nuvens chamadas os estrato-cúmulos marinhos, que se formam sobre os oceanos, e assim aumentar a concentração das gotículas o que torna as nuvens mais brancas e mais reflectoras.

Parecia ao D.Manuel uma providência suprema as nuvens reterem o sal quando do mar colhiam água, senão as chuvas salgariam as terras e semeariam desolação. Nos tempos que correm providencial será se o homem salgar as nuvens, nas devidas proporções, e assim afastar o calor solar em excesso das regiões polares.

A proposta vem das Ilhas Britânicas, é de um Professor Slater. Para a operação de borrifamento das nuvens sugere a construção de uma frota de de 2000 iates a energia eólica (energia do vento que D. Francisco Manuel bem conheceu e usou, como força motriz de naus) com um sofisticado mecanismo de aspersão ainda a desenvolver. O modelo visionado pode ver-se já acima, como que a ensaiar a operação para a nuvem ao alto.

Bastam aos cientistas 10 milhões de dólares para ver se tudo é viável, uma soma realmente insignificante, se a contrapartida for travar um processo que parece conduzir para uma mudança irreversível do funcionamento global do planeta.

Desde que o homem anda pela terra aconteceram sete grandes "desastres" da mesma amplitude do que aparentemente virá a dar-se. E dentro de cinco ou dez anos a situação pode já ser irreversível. Isto é, a composição da humanidade poderá ter mudado radicalmente.

Pelo menos era agradável que o sal injectado nas nuvens, e "guardado por elas no coração", fosse o factor para evitar uma desolação talvez tão grande como se chovesse água e sal. Nuvens por meio do sal transformadas em imensos guarda-sóis para permitir ganhar fôlego e tempo para tratar a fundo o ambiente global.

quinta-feira, 17 de setembro de 2009

O preto no branco sobre cores


Porque a vida é descolorida, vamos falar das cores que falamos sem dar por isso de cor. São cores quase invisíveis, que só falando aparecem. A começar pelo preto, para nos irmos habituando. E, coisa engraçada: dizer um preto, ou um negro, é muito diferente, mas a cor é a mesma, a raça também. O sentido é que difere e muito. Se for pretinho, a cor mantém-se assim como a raça, mas se for negrito, entra-se no mundo da letra impressa e do grafismo. O negrito e é um tipo de letra mais carregado do que o padrão normal.

Mas vivemos num mundo em que se fala cada vez mais de "Verde" e "Verdes". Talvez porque está tudo muito verde, ainda a fruta não amadureceu... e contudo já não se pode ouvir falar de Verde, é uma conversa repetida à exaustão, que farta. Console-mo-nos então com o Verde-Esperança, nas bandeiras. E com o "Está Verde" e é passar.

E o encarnado no sinal? Impacientamo-nos, desesperamos, calma. Passou um vermelho...Não, passou no amarelo, que logo passou a vermelho. Há os encarnados na bola e os vermelhos na política. A bola tem verdes, azuis, azuis e branco, além de todas as cores reais que aparecem nos campos. Mas os rosas e os laranjas só aparecem na política.

Com os amarelos volta a raça. Brancos, amarelos, pretos, vermelhos. Na doença amarelo é icterícia, branco é palidez, verde uma grande má disposição. E ficar muito encarnado, é ruborizar, quando o sangue aflui ao rosto por força da emoção. Se fosse a ti, pintava-me de preto! É a vergonha.

Cores e gostos não se discutem, dirá um provérbio. Mas quando as cores dão passam por raças, pela política o contrário é que é proverbial. Afinal as cores, fenómeno da luz natural, que os sábios e cientistas estudam, estudam, como se presta a tanta imagem mental automática e sem cor?

Vejo tudo azul!
A coisa aqui está preta! Fazem falta cores quentes, alegres, vivas. Trata-se de avivar as cores que entram na fala quotidiana pela conveniência de catalogar, de repartir por um espectro racial, político, simbólico. Metáforas antigas de cores apagadas.

Há cores na Geografia: Castelo Branco, Vila Verde. Nos apelidos há Brancos, Pretos, Verdes. E um Verde se destaca para acabar em poema, onde a palavra mais sombria tem sempre mais cor. No Loira, é a cor do cabelo.

Loira

Eu descia o Chiado lentamente
Parando junto às montras dos livreiros
Quando passaste irónica e insolente,
Mal pousando no chão os pés ligeiros.

O céu nublado ameaçava chuva,
Saía gente fina de uma igreja;
Destacavam no traje de viúva
Teus cabelos de um louro de cerveja.

E a mim, um desgraçado a quem seduzem
Comparações estranhas, sem razão,
Lembrou-me este contraste o que produzem
Os galões sobre os panos de um caixão.

Eu buscava uma rima bem intensa
Para findar uns versos com amor;
Olhaste-me com cega indiferença
Através do lorgnon provocador.

Detinham-se a medir tua elegância
Os dandies com aprumo e galhardia;
Segui-te humildemente e a distância,
Não fosses suspeitar que te seguia.

E pensava de longe, triste e pobre,
Desciam pela rua umas varinas
Como podias conservar-te sobre
O salto exagerado das botinas.

E tu, sempre febril, sempre inquieta,
Havia pela rua uns charcos de água
Ergueste um pouco a saia sobre a anágua
De um tecido ligeiro e violeta.

Adorável! Na idéia de que agora
A branda anágua a levantasse o vento
Descobrindo uma curva sedutora,
Cada vez caminhava mais atento.

Mas súbito parei, sentindo bem
Ser loucura seguir-te com empenho,
A ti que és nobre e rica, que és alguém,
Eu que de nada valho e nada tenho.

Correu-me pelo corpo um calafrio,
E tive para o teu perfil ligeiro
Este olhar resignado do vadio
Que fita a exposição de um confeiteiro.

Vi perder-se na turba que passava
O teu cabelo de ouro que faz mal;
Não achei essa rima que buscava,
Mas compus este quadro natural.

Atribuído a Cesário Verde, in 'O Livro de Cesário Verde'